Pour améliorer le dialogue entre les collectivités et l’Éducation nationale, Nicole Belloubet a réitéré sa volonté de « poursuivre l’effort (ah! ah! ah!) du gouvernement pour faire évoluer la méthode appliquée », qui sera « contractualisée avec l’AMF ».
Cette nouvelle méthodologie devrait s’appuyer sur « une instance de dialogue et de concertation » nommée Observatoire des dynamiques rurales. Son déploiement est actuellement inégal, et la Ministre veut en faire de sa généralisation dans chaque département une nouvelle nouvelle nouvelle nouvelle nouvelle priorité.

Ces instances ont selon la Ministre pour objectif de :

· « partager un constat de l’existant et des paramètres à prendre en compte pour l’élaboration de la carte scolaire,

· favoriser la cohérence des politiques publiques en termes d’aménagement du territoire éducatif,

· établir avec les élus une vision prospective d’évolution de la carte scolaire sur trois ans. »

La ministre a en revanche souligné que les observatoires des dynamiques rurales « ne permettront pas de fixer un moratoire en termes de fermeture de classes pour les trois années qui viennent ».

La ministre souhaite notamment pérenniser plusieurs dispositifs comme les « territoires éducatifs ruraux (TER), qui sont selon elle un succès : ils n’ont aucun statut particulier dans la Manche, comme les QPV et n’ont qu’un regard bienveillant au moment de la carte scolaire… Bienveillance toute relative.
Le Sgen-CFDT a demandé des mesures particulières factuelles pour ces territoires en audience avec le Dasen de la Manche mais sans retour jusqu’ici.

NB : les écoles en QPV, dans le Calvados, ont le dédoublement en CP et en CE1…

Bref une nouvelle Instance de concertation mais quand on analyse le goût de ce gouvernement pour le dialogue social…