La France connaît une forte baisse démographique, avec une chute de 20 % des naissances en 15 ans. Cela entraîne une réduction progressive du nombre d’élèves dans les écoles primaires et établissements secondaires. Cette situation pose un choix stratégique pour l’Éducation nationale :

  • Soit réduire le nombre d’enseignants, ce qui générerait des économies budgétaires à court terme (jusqu’à 3,4 milliards €/an),
  • Soit maintenir les effectifs enseignants pour réduire la taille des classes, améliorer les conditions d’apprentissage et investir dans l’équité scolaire.

Julien Grenet, économiste, défend cette seconde option comme plus vertueuse à long terme. Il estime que les gains éducatifs, sociaux et économiques d’un tel investissement compenseraient largement son coût.

L’étude met aussi en garde contre :

  • le risque de renforcement des inégalités (notamment entre public et privé),
  • les déséquilibres territoriaux,
  • la nécessité d’anticiper la baisse démographique localement,
  • et la gestion fine des fermetures de classes et écoles, notamment en zone rurale.

Enfin, il plaide pour une politique éducative à long terme, valorisant les enseignants et repensant les priorités à l’aune de cette baisse des effectifs.

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